Archives de l’étiquette : ACT
Ateliers ACT avec Jana Grand à Ath (BE) les 12 et 13 juin 2015
ACTIFF, l’institut de formation français, propose un atelier de formation à l’ACT (Thérapie d’acceptation et d’engagement) avec Jana Grand à la maison des géants à Ath (en Belgique) ces 12 et 13 juin 2015. Le prix pour les deux jours est de 290 euros. Adresse: Maisons des géants Rue de Pintamont, 18-7800 Ath, Belgique (Le lieu de formation est à 5 minutes à pieds de la gare d’ATH) Pour tous renseignement, vous pouvez contacter Anne Marrez au +32 (0)478/64 50 54 ou par courrier électronique : psymarrez@gmail.com Le feuillet de présentation et d’inscription de la formation en Belgique, au format PDF, est disponible sur http://www.act-institut.com/]]>
Le journal des sciences comportementales contextuelles est né!
L’ACBS (Association for a Contextual Behavioural Science) vient de publier le premier numéro du JCBS (Journal of Contextual Behavioral Sciences) en Anglais. Le premier numéro est disponible gratuitement (cela ne va pas durer) sur le site de Elsevier: http://www.journals.elsevier.com/journal-of-contextual-behavioral-science/recent-articles/ Bonne lecture.]]>
Changer son vocabulaire pour changer sa vie?
Je suis récemment tombé sur un article de Anthony Robbins, un entrepreneur et auteur américain spécialisé dans le leadership et la psychologie de la performance. Dans cet article intitulé « Changé votre vocabulaire, changer votre vie: l’outil le plus simple que je connaisse pour transformer immédiatement la qualité de votre vie » (ma traduction), Robbins explique comment il a découvert que le fait de changer les mots qu’il utilise pour décrire ses émotions influence la façon dont il vit ces émotions. Derrière l’anecdote, on peut mettre en relation cet article avec un bon nombre d’articles et de recherches scientifiques sur le lien entre vocabulaire et émotions, voire, plus largement, sur notre perception du monde. Des études suggèrent l’existence d’un lien entre la capacité à gérer ses émotions et nos capacités linguistiques, voire plus spécifiquement l’étendue de notre vocabulaire émotionnel (entre-autres Eisenberg, Sadovsky & Spinrad – 2005; Cohen & Mendez – 2009) ainsi que l’état de la recherche sur l’alexithimie ou aussi, comme on peut le supposer assez intuitivement, la capacité des mots à susciter des émotions consistantes avec le mot évoqué (entre-autres Feldman Barrett, Gross, Conner Christensen & Benvenuto – 2001). La théorie des cadres relationnels (TCR; théorie sur laquelle se fonde en partie l’ACT) explique comment les mots conduisent à éviter les événements psychologiques douloureux (Villates & Monestes – 2010). Comme nous le montre aussi les recherches sur la psychologie de la persuasion, le choix des mots influencent notre probabilité d’agir dans un sens ou un autre. Les mots dits ou les implications de ces mots influencent notre conception du monde. On peut donc aisément se représenter la boucle de rétroaction qui génère notre expérience émotionnelle:
Evénement -> Réaction émotionnelle (physiologique) -> Cognition de l’émotion -> Association à un mot -> influence du mot sur l’émotion perçue -> ajustement de l’émotion et/ou de sa cognition -> etc.
On peut facilement imaginer comment un vocabulaire restreint peut influencer notre perception de nos émotions. Si, hypothétiquement, je n’ai que le concept de « furieux » et « frustré » pour décrire ma colère, il est fort probable que je serai fréquemment « furieux » vu que je manquerai de concepts pour décrire et me représenter mes états émotionnels intermédiaires. Si je me dis que je suis triste, je peux avoir la représentation que je suis triste maintenant ou, aussi, que je suis triste tout le temps, ou parfois, etc. Notons aussi que « je suis triste » est différent de « je ressens de la tristesse en ce moment » qui n’implique pas un état global (je me définis comme étant triste, entièrement) mais bien le ressenti d’une émotion (que l’on peut associer à un état partiel) transitoire. Cette dernière formulation aura probablement un effet différent sur notre conceptualisation de notre expérience et donc, in fine, de nos réactions à cette expérience.
Il me semble, intuitivement, plus facile d’éprouver un sentiment positif juste après m’être dit « je ressens de la tristesse maintenant » que lorsque je me dit « je suis triste », qui implique un état que je perçois comme plus durable. Bien sûr, ce ne sont que des mots mais ce sont ces mots qui sculptent notre perception du monde et de notre réalité psychique. On peut donc aussi facilement imaginer comment le fait d’ajouter des mots de vocabulaires pour définir des états intermédiaires dans notre perception des émotions peut interrompre une spirale négative. Si au lieu de me dire « je suis furieux », je me dit « je ressens un sentiment scrogneugneu » (bougon avec un côté « amusant » dû au mot), je vais probablement avoir un sourire (même intérieur) qui va modifier positivement ma perception de mon expérience. Entraînez-vous donc à trouver de nouveaux noms ou synonymes à vos expériences émotionnelles, vous permettant de les discriminer avec plus de précision, de sensibilité voire aussi d’humour :o) Je vous renvoie aussi à la petite présentation ci-dessous sur le côté magique des mots et surtout de certains.
Steve Jobs, une vie engagée
Le texte de son discours en Anglais sur le site de l’université de Stanford La vidéo originale, en Anglais uniquement, publiée par l’Université de Stanford, incluant l’introduction de son Président, retraçant une partie de l’histoire de Steve Jobs.]]>
Les mots qui nous emprisonnent
Workshop ACT janvier 2012 – niveau intermédiaire
Egide Altenloh organise un atelier ACT avec Benjamin Schoendorff, l’un des auteurs de l’excellent guide clinique de l’ACT, les 27 et 28 janvier 2012 à Bruxelles (niveau intermédiaire). Plus de renseignements: http://www.egide-altenloh.com/component/content/article/62-workshop/123-formation-act-janvier-2012.html]]>
ACT: Guide clinique
La Thérapie d’Acceptation et d’Engagement Guide Clinique Benjamin Schoendorff, Jana Grand et Marie-France Bolduc Editeur : De Boeck; Édition : 1re (19 novembre 2011) Collection : Carrefour des Psychothérapies [amazon asin=2804163806&text=Ce livre chez amazon.fr]]]>