une altération sévère et prolongée de l’interaction sociale (critère A) et le développement de modes de comportements, d’activités et d’intérêts restreints, répétitifs et stéréotypés (critère B) […] La perturbation doit entraîner une altération cliniquement significative dans le fonctionnement social, professionnel ou d’autres domaines importants (Critère C) […] La perturbation de la réciprocité dans l’interaction sociale est globale et prolongée« . Il y a quelques pages d’explications et d’aide au diagnostic différentiel qui complètent cette définition du DSM dont je vous fait grâce. Contrairement aux troubles autistiques, il n’y a pas de retard mental ou du langage lié au syndrome d’Asperger. Le syndrome est connu depuis peu (fin du 20e siècle) et semble souvent non (ou mal) diagnostiqué. Les personnes répondant aux critères du syndrome présentent généralement un QI plus élevé que la moyenne. Le pronostic scolaire est généralement bon et ces personnes se retrouvent fréquemment dans des emplois à hautes qualifications techniques (ingénieurs, informaticiens, etc.). Pour être plus pragmatique, on peut retrouver les comportements observables suivants chez les personnes atteintes de ce syndrome:
- Difficultés liées aux changements environnementaux, de rituel, de consignes;
- Centres d’intérêts restreints;
- importance des rituels;
- Manque d’habilité motrice (ils sont « gauche »);
- Intellectualisation, Verbalisation à outrance;
- Déficit dans l’expression des émotions;
- Code sociaux souvent inadéquats;